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Les espèces exotiques envahissantes végétales d’Indre et Loire

Quelle que soit l’espèce invasive végétale et son milieu (aquatique ou terrestre), Sylva Fauna vous accompagne.  Notre vocation :  Vous formuler des solutions efficaces, déclinées espèces par espèces, chantiers par chantiers, tout en respectant la législation.

Chaque chantier de traitement d’un foyer d’EEEV est différent. En fonction de l’espèce concernée, des milieux, des contraintes et de la réglementation applicable, un plan d’action spécifique doit être déterminé. C’est pourquoi il est essentiel que le mode de traitement et l’approche utilisés soient soigneusement adaptés à chaque cas et à chaque site. Pour cela, Sylva Fauna procède en amont à un relevé complet. Cette démarche nous permet de vous proposer le meilleur compromis de traitement, de réduire les coûts en sélectionnant le protocole adapté mais aussi, d’établir l’impact environnemental d’un projet de gestion/lutte et ses risques associés.

Nous présentons ci-dessous, pour votre information, une liste non exhaustive d’espèces exotiques envahissantes végétales dont la présence a été confirmée en Région Centre Val de Loire, et plus particulièrement en Indre et Loire. Elles nécessitent une vigilance et un suivi. N’hésitez pas à nous solliciter pour être accompagnés dans vos réflexions ou pour obtenir des informations relatives à la gestion de ces espèces.

Végétaux aquatiques

Jussie à grande fleur et Jussie rampante

Toutes deux originaires d’Amérique du Sud, la jussie à grande fleur et la jussie rampante ont été introduites au 19e siècle en raison de leur intérêt ornemental dans les aquariums ou les plans d’eau.  Ayant la particularité de se reproduire facilement par bouturage, elles ont depuis proliféré et colonisé de nombreuses zones humides et cours d’eau calmes et peu profonds.  En constituant en peu de temps des herbiers aquatiques très denses et parfois presque impénétrables, elles éliminent en peu de temps, parfois sur de grandes surfaces, les espèces végétales et une partie de la faune indigènes. En captant la lumière, en consommant les ressources, elles provoquent un changement physico-chimique des eaux, accentués par des hivers doux et le réchauffement climatique, et impactent ainsi de nombreuses espèces de la faune indigène. Le seul remède pour les éliminer est de pratiquer un arrachage sur plusieurs années en veillant à bien retenir tous les débris végétaux.  Avant toute intervention sur une station, prenez l’avis d’un professionnel, faites-vous accompagner afin de ne pas aggraver la situation.  Sylva Fauna se tient à votre disposition pour tout renseignement ou soutien technique à ce sujet. Contactez-nous.

La lentille d'eau minuscule

Cette espèce de lentille est originaire d’Amérique.  Elle a été introduite dans l’environnement en la faveur d’achat de plantes aquatiques pour l’aquariophilie.  Elle a ensuite rapidement envahi les milieux aquatiques calmes à stagnants, le plus souvent ombragés et enrichis en nutriments (mésotrophes à eutrophes) dont l’échauffement est lent.  Sa prolifération aboutit à la formation de tapis, parfois sur plusieurs centimètres d’épaisseur, à la surface de l’eau.  Elle empêche ainsi la pénétration de la lumière et les échanges gazeux entre l’air et l’eau.  Des conditions d’anaérobiose (asphyxie) peuvent en résulter, entrainant la disparition de la flore et de la faune aquatique locale. Les sites colonisés présentent généralement une richesse végétale plus faible et une composition de la communauté d’invertébrés aquatiques différentes des sites similaires non-colonisés. Il ne faut pas la confondre avec la lentille d’eau mineure, la lentille d’eau gibbeuse et la lentille d’eau à 3 lobes qui elles sont des espèces indigènes.  Avant toute intervention sur une station, prenez l’avis d’un professionnel, faites-vous accompagner afin de ne pas aggraver la situation.

La fougère d'eau

La fougère d’eau, aussi appelée Azolle ou Mousse des fées, a été introduite au 19e siècle dans des aquariums et des jardin botaniques d’où elle s’est échappée. C’est une espèce qui vit à la surface des eaux stagnantes comme les bras morts des rivières, les canaux à courant très lent, les mares, les petits étangs, les fossés remplis d’eau. On ne la trouve qu’à basse altitude.  Si elle peut se reproduire sexuellement, ce type de reproduction est irrégulier et reste souvent stérile dans nos régions. Sa propagation est surtout assurée par une multiplication végétative très active.  Comme c’est une fougère très fugace, elle prolifère certaines années, puis disparait presque totalement, pour réapparaitre un peu plus loin quelques années plus tard.  Elle vit en symbiose avec une cyanobactérie qui fixe l’azote, d’où l’aspect rouge quelle peut prendre. Tous comme la lentille d’eau minuscule, elle préfère les conditions partiellement ombragées où les eaux n’atteignent pas des températures élevées.  Sa prolifération sous forme de tapis denses à la surface de l’eau empêche la pénétration de la lumière et les échanges de gaz avec le milieu aquatique. Des conditions d’anoxie peuvent alors en résulter. Elle provoque également une accélération de la sédimentation des matières organiques et donc une eutrophisation des eaux, c’est-à-dire une augmentation de la masse des débris organiques et nutritifs. Une baisse de la quantité d’oxygène dissous dans l’eau s’en suit et impacte la végétation et la faune aquatique locale. Les animaux comme les amphibiens, les ragondins ou les espèces de canards peuvent véhiculer l’espèce à proximité des sites infestés et participent à sa prolifération. Avant toute intervention sur une station, prenez l’avis d’un professionnel, faites-vous accompagner afin de ne pas aggraver la situation.  La propagation de cette espèce est rapide et peut doubler de surface en sept jours. Sylva Fauna se tient à votre disposition pour tout renseignement ou soutien technique ainsi que pour recueillir vos informations et expériences à ce sujet. Nous pouvons vous venir en aide.

Elodée de nuttall

L’Élodée de Nuttall est une plante herbacée aquatique vivace et submergée. Elle est originaire du continent Nord-Américain. Observée pour la première fois en Belgique en 1939, elle a été introduite en Alsace dans les années 50.  On peut aujourd’hui l’observer dans toutes les régions de France. Capable de s’adapter à de nombreuses conditions, l’espèce colonise les eaux calmes des marais, les lacs et les cours d’eau. Elle marque cependant une préférence pour les milieux eutrophes minéralisés pouvant atteindre plusieurs mètres de profondeur où elle peut dominer toute la colonne d’eau et supplanter d’autres espèces locales. Sa prolifération est favorisée par la dégradation de la qualité physico-chimique des eaux et par l’envasement des réseaux hydrographiques.  Sa dissémination s’effectue par les courants d’eau ou par les oiseaux aquatiques qui transportent des fragments de tiges.  Elle peut aussi être favorisée par les crues et les activités humaines. Si l’élodée de Nuttall peut se reproduire de façon sexuée, la reproduction végétative par accroissement des tiges et production de boutures reste le moyen le plus efficace pour elle de coloniser de nouveaux territoires. Les tiges sont très cassantes et les portions brisées peuvent produire rapidement des racines adventives. Lorsqu’elle s’installe, l’Elodée de Nuttall tend à former des peuplements denses monospécifiques qui ont un effet sur le fonctionnement des écosystèmes, sur la structure et la composition des communautés végétales en place, sur les interactions avec les espèces indigènes animales et végétales, sur les espèces et les habitats à fort enjeux de conservation.  La lutte contre cette plante aquatique est et demeure difficile.  Il faut particulièrement faire attention à ce que les interventions ne conduisent pas à une dissémination additionnelle.  Sylva Fauna peut aider à établir une stratégie de lutte préventive et vous conseiller sur les techniques de confinement de la plante. N’hésitez pas à nous contacter.

Myriophylle du Brésil & Myriophylle hétérophylle

Le Myriophylle du Brésil et le myriophylle hétérophylle, originaires d'Amérique du Sud, ont été introduits en France au 19e siècle, principalement pour l'aquariophilie et les bassins d'agrément. Ces plantes vivaces, amphibies et enracinées, peuvent former des tiges flottantes ou érigées, et coloniser divers milieux aquatiques, en concurrence avec la flore indigène. Leur reproduction végétative et leur capacité à produire rapidement de la biomasse favorisent la formation d'herbiers denses, entraînant une diminution de la biodiversité locale et menaçant la faune aquatique. La lutte contre ces plantes est possible et Sylva Fauna propose une assistance pour établir une stratégie de lutte préventive et des conseils sur les techniques de confinement. Contactez-nous pour plus d'informations.

Végétaux terrestres

Berce du Caucase

La berce du Caucase est une plante envahissante ombellifère qui peut être dangereuse pour la santé humaine. Sa sève contient des toxines activées par les rayons ultraviolets. Le contact avec la sève, combiné à une exposition à la lumière, peut causer des lésions cutanées semblables à des brûlures pouvant aller jusqu’au 3e degré. Les zones atteintes peuvent rester sensibles aux rayons ultraviolets pendant plusieurs années. Un contact de la sève avec les yeux peut entraîner une cécité.  Initialement introduite pour des raisons ornementales, elle a depuis quitté les parcs et jardins.  Elle est classée depuis 2017 sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes par l’Union Européenne.  Sa présence est confirmée dans quelques communes d’Indre et Loire et d’Indre. Elle pousse préférentiellement dans les endroits frais et humides.  On la retrouve souvent à la sortie des bourgs, dans des zones délaissées telles que friches, terrains vagues, fossés de bord de route ou de chemin, berges de cours d’eau.  En plus du danger sanitaire qu’elle représente, elle menace également les espèces indigènes.  Comme ses graines peuvent rester viables dans le sol pendant une quinzaine d’année, la gestion de cette espèce nécessite un engagement dans le temps qui doit être adapté, et réalisé en prenant toutes les précautions de sécurité nécessaires.  Toute intervention sur la plante doit être effectuée de manière sécuritaire.  Si vous soupçonnez sa présence, contactez-nous. Nous pourrons vous confirmer l’espèce. Nous pouvons également vous aider dans votre démarche de lutte.  En cas de contact avec la sève, rincez abondamment à l’eau claire et consultez rapidement un médecin ou le centre antipoison le plus proche.

Ambroisie à feuille d'armoise

L’Ambroisie à feuilles d’armoise est une plante originaire d’Amérique du Nord de la famille des Astéracées. Elle est arrivée en France métropolitaine dès 1863 avec des semences de trèfle violet destinées à l’alimentation des bovins.  L’ambroisie à feuille d’armoise tend peu à peu à coloniser tout le territoire.  Sa présence est pour l’instant confirmée dans 5 des 6 départements de la Région Centre Val de Loire. Cette espèce est un véritable « polluant biologique ». Son pollen provoque chez de nombreuses personnes des réactions allergiques importantes, pouvant entrainer une rhinite sévère avec ou sans conjonctivite, fréquemment compliquée de trachéite et/ou d’asthme, et constamment accompagnée d’une grande fatigue.  C’est une plante annuelle, à germination printanière-estivale et à croissance rapide.  Ses graines peuvent survivre dans les sols plus d’une dizaine d’années, ce qui nécessite une lutte s’inscrivant dans la durée.  Considérée comme plante pionnière, elle se développe particulièrement sur les terrains nus ou peu couverts.  On la trouve fréquemment sur les terrains remaniés, les friches, les zones de travaux, les chantiers, les parcelles cultivées, les bords de routes, les berges des rivières et les parcs et jardins., sur tout type de sols, même superficiels. Elle est également source de nuisances pour les agriculteurs car elle constitue une plante adventice concurrentielle de certaines de leurs cultures.  Côté environnemental, cette plante peut entrer en concurrence avec les plantes indigènes et gêner leur croissance, ce qui peut induire à terme une perte de la biodiversité.  A cause de son impact sur la santé humaine, aussi bien sanitaire qu’économique, des plans d’action et de lutte déterminés par arrêté préfectoral sont mis en place dans les départements de Région Centre.  Acteurs de la gestion et de la lutte contre l’ambroisie, maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage, n’hésitez pas à nous contacter. Sylva Fauna vous accompagne dans l’éradication des plantes invasives

Renouée du japon

La Renouée du Japon est une herbacée vivace originaire d’Asie et ayant été introduite en France en 1939 comme plante ornementale.  C’est une plante terrestre aimant la proximité immédiate de l’eau ou des milieux frais.  On la retrouve sur des sols à tendance acides, humides et aérés. Sa capacité à proliférer très rapidement grâce à ses deux systèmes de reproduction végétative - le bouturage spontané et surtout la formation de rhizomes – fait qu’elle est aujourd’hui présente dans tous l’hexagone. Son feuillage très dense menace la flore indigène par privation de lumière.  Comme elle sécrète aussi des substances toxiques pour les autres végétaux, son installation en populations denses et monospécifiques est courante.  En bord de rivière, les peuplements étendus empêchent la régénération naturelle des boisements alluviaux et favorisent ainsi l’érosion des berges, ces dernières restant à nu l’hiver.  Les intervenants de Sylva Fauna peuvent facilement vous aider à identifier cette espèce et vous aiguiller sur la meilleure manière d’intervenir si cela s’avère nécessaire.

Ailanthe glanduleux

Aussi appelé Faux-Vernis du Japon, l’ailanthe glanduleux est une espèce dioïque originaire d’Asie qui a été introduite en Europe au 18e siècle.  Sa croissance rapide et son caractère esthétique ont motivé sa plantation comme espèce ornementale pour la réalisation d’alignements de ligneux le long des axes de communications, notamment en remplacement du Tilleul. C’est une plante pionnière que l’on trouve sur un large panel de milieux. Elle s’installe volontiers au niveau des friches, le long des voies ferrées et des routes.  En contexte naturel, on la trouve au niveau des lisières ou dans les trouées forestières, sur les pelouses sablonneuses et parfois dans les ripisylves. La production de samares (fruits ailés) permet à l’espèce de se disséminer à relativement grande distance par le vent. Cette reproduction sexuée est accompagnée d’une reproduction végétative à partir des racines : le drageonnement. Il aboutit à la formation de populations clonales denses. L’arbre émet également au niveau de ses racines des substances allélopathiques qui limitent, voire empêchent la croissance et la germination des autres espèces. Ces modes de reproduction performants et les substances émises aboutissent à la formation de boisements monospécifiques parfois très étendus qui provoquent une perte de biodiversité locale.  L’ailanthe a également un impact sur la santé humaine.  Son pollen et sa sève sont allergènes.

 

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